Liberté religieuse

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La « liberté religieuse » peut être comprise comme une simple instance de la liberté d'association, liberté d'expression, etc, qui elles-mêmes relèvent du droit de propriété.

Elle peut cependant être considérée comme un anti-concept dès lors qu'elle peut de même inclure des justifications de violations des droits de propriété.

Elle peut aussi relever de l'instrument rhétorique dès lors qu'un groupe religieux s'en réclame pour exiger des privilèges et des exemptions, tant qu'il n'est pas au pouvoir, mais souhaite l'empêcher dès lors qu'il aurait obtenu ce même pouvoir [1] : défendre la « liberté religieuse » tant que c'est de sa religion qu'il est question.

Or, une véritable séparation de l'État et de l'Église, ou des religions et du Droit, implique simplement que le Droit n'a rien à dire sur les religions, et les religions n'ont rien à dire sur le Droit.

Du point de vue d'un texte de loi, contenant par ailleurs les protections usuelles de la propriété, la condition nécessaire et suffisante à une liberté religieuse valable est tout simplement de ne contenir nulle mention de religion, d'aucune église particulière, ni aucun terme religieux.

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