Extrémisme

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L'"extrémisme" ne signifie rien et ne peut rien signifier :



- les groupes qui cherchent à imposer leurs valeurs par la force ne sont pas "extrémistes", ils sont POLITIQUES, par définition de la politique.

- Et les groupes politiques qui cherchent à imposer d'autres normes que la non-agression ne sont pas non plus "extrémistes", ils sont ÉTATISTES c'est-à-dire esclavagistes, schizophrènes, anti-moraux et criminels, par définition de l'étatisme.

Ni la "droite", ni la "gauche" actuelles ne représentent plus des valeurs déterminées, encore moins justifiées. La qualification d'"extrémisme" est purement anti-conceptuelle, c'est une malhonnêteté inventée par les communistes.



L'"extrémiste", pour le démocrate-social, c'est l'incroyant qui ne croit pas en ses faux concepts ni ses fausses valeurs parce qu'il prend, ou s'imagine prendre, la logique au sérieux. Et, parmi les "extrémistes", le "populiste" est celui qui constate à trop haute voix que la redistribution politique de la démocratie sociale viole ses principes justificateurs supposés.


L'extrémiste, c'est l'opposant du régime en place

Dans la Russie de Poutine, l'"extrémiste" est le nouvel "ennemi du peuple"[1]

Commençons par une devinette. Lequel de ces deux individus est un extrémiste ? Réponse a : un jeune homme qui frappe la voiture d'un ambassadeur d'un pays de l'Union européenne et en arrache le drapeau. Réponse b : un sexagénaire qui manifeste calmement pour défendre des vétérinaires qu'il estime injustement accusés d'un trafic d'éther.

Dans la Russie de 2007, il faut répondre « b ». Le sexagénaire en question s'appelle Lev Ponomariov. Président de l'association Pour les droits de l'homme, il est une figure historique de la dissidence en Russie. Le 4 juin dernier, il a été convoqué par le FSB - l'ex-KGB - et interrogé pendant quarante minutes. L'officier le soupçonnait d'avoir proféré des « slogans extrémistes » lors d'une manifestation organisée... cinq mois plus tôt. Quant au jeune homme s'en prenant à la voiture de l'ambassadeur de Suède, le 3 mai dernier, il fait partie du mouvement des jeunes pro-Poutine, Nachi (« Les nôtres »). Lesquels ont assiégé pendant plusieurs jours, fin avril, l'ambassade d'Estonie sous la surveillance bienveillante de la police.

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